Des meurtres sur fond de jazz de Louisiane – Chronique !

Hey !

Je suis très heureuse de vous retrouvez aujourd’hui pour une nouvelle chronique ! On s’attaque aujourd’hui à un livre dont la lecture a été assez compliquée pour moi puisqu’il s’agit de Carnaval de Ray Celestin, alors voyons ce qu’il en est !

Auteur : Ray Celestin
 Edition : 10/18
 Nombre de pages : 523
 Public : Adulte

Résumé :

« Au coeur du Sud profond, La Nouvelle-Orléans, construite sur des marécages en dessous du niveau de la mer, a toujours été aux prises avec tornades, inondations et épidémies de toutes sortes. La nature du sol en fait une cité qui s’affaisse, où les morts ne peuvent être enterrés. Alligators, serpents, araignées hantent ses marais. Nombre de menaces ont toujours plané au-dessus de la ville. Et pourtant…
Lorsqu’en 1919 un tueur en série s’attaque à ses habitants en laissant sur les lieux de ses crimes des cartes de tarot, la panique gagne peu à peu. On évoque le vaudou. Les victimes étant siciliennes, les rivalités ethniques sont exacerbées. Un policier, Michael Talbot, un journaliste, John Riley, une jeune secrétaire de l’agence Pinkerton, Ida, et un ancien policier tout juste sorti de prison, Luca D’Andrea, vont tenter de résoudre l’affaire. Mais eux aussi ont leurs secrets… Alors qu’un ouragan s’approche de la ville, le tueur, toujours aussi insaisissable, continue à sévir. Le chaos est proche. »

Qu’en ai-je pensé ?

Comme je vous l’ai dit en début d’article, ce livre a été une lecture assez difficile pour moi, j’ai mis près d’un mois à lire ce livre, il m’a causé une petite panne de lecture il faut l’avouer. Je vais donc vous exposer un peu plus mon avis quant à ce livre pour vous expliquer pourquoi j’ai eu du mal avec lui. Commençons par dire que le contexte historique et culturel servant de décor à l’histoire est très fort. On se sent vraiment plongé dans la Nouvelle-Orléans des années 20 avec la ségrégation, le jazz et les différentes cultures animant la ville. Un beau petit voyage dans cette région à travers les mots.
L’auteur nous offre une diversité de personnages, ce qui donne différents points de vue sur l’histoire. Ils sont 4, totalement différents avec leurs caractères, leurs visions des choses et leurs combats personnels. L’histoire est donc livrée dans les moindres détails, de quoi bien se l’approprier pour comprendre l’enquête et essayer de la résoudre un peu sois-même.
Ray Celestin a su garder le mystère concernant le tueur à la hache jusqu’au bout, de quoi donner l’envie au lecteur de continuer dans son monde et dénouer toutes les ficelles de cette histoire macabre. C’est justement ce mystère et cette curiosité qui m’ont poussé à ne pas abandonner ce livre et continuer malgré la difficulté que j’éprouvais.
Enfin, l’épilogue laisse présager une suite assez intéressante, elle donne l’eau à la bouche, même pour moi qui n’est pas trop accroché à l’intrigue et à la plume de Ray Celestin.
Même si je viens de vous donner beaucoup de positif concernant Carnaval, je dois bien vous expliquer pourquoi j’ai eu du mal avec cette histoire. Déjà, elle est lente à se mettre en place, il y a beaucoup de longueurs, beaucoup de détails qui n’apportent pas beaucoup à l’intrigue et l’immersion m’était donc assez difficile. C’est cet impression de lenteur qui a provoqué ma panne et mon presque abandon.
J’ai eu beau soulever la bonne idée de suivre plusieurs personnages sur la même affaire, je dois vous dire que cette façon de faire ne m’a pas totalement conquise non plus. En effet, il a beaucoup de personnages, chaque chapitre suit un de chaque et ça a bien fini par m’embrouiller un peu le cerveau. J’avais du mal à me souvenir de qui était qui, qui faisait quoi et où chacun en était dans l’enquête, de quoi me faire encore moins accrocher à l’histoire.
J’ajouterais enfin que le dénouement est un peu tiré par les cheveux à mon goûts, j’ai été un peu déçue de la chute et la résolution de l’enquête, j’avais l’impression que l’auteur a sorti ce dénouement parce qu’il n’avait rien d’autre à nous donné et c’est donc quelque chose d’un peu what the fuck qui en est sorti.

En bref, ce livre pour moi c’est …

Une bonne idée de l’auteur, il faut le dire, le fond de jazz et la Nouvelle-Orléans des années 20 étaient supers mais il y avait tout de même beaucoup de longueurs, j’ai eu du mal à m’immerger dans l’univers. L’épilogue est tout de même de bonne augure et m’en donnerais presque l’envie de lire Mascarade, la suite de Carnaval. Qui sait ? Peut être que dans quelques mois c’est celui-ci que je chroniquerai.

« Il restera un homme sans foyer. Parce qu’un foyer n’est pas là où on vit mais là où on aimerait mourir. »

C’est tout ce que j’avais à vous dire concernant Carnaval, vous l’aurez compris ce n’était pas trop un coup de coeur mais je reste optimiste et lirais peut être la suite ! Je vous demande donc votre avis à vous concernant ce livre, l’avez lu ? Apprécié ? Dites moi tout ça, ça m’intéresse grandement !
J’en profite pour vous dire qu’à l’heure à laquelle vous verrez cet article je serais dans l’avion direction Copenhague pour découvrir la Scandinavie, je ne pourrais donc pas forcément répondre à vos commentaires puisque je ne sais pas si j’aurais du wifi sur le bateau (oui parce que c’est une croisière héhé) et je m’en excuse d’avance les amours ! Un article est planifié pour vendredi prochain et je reprendrais correctement le rythme à mon retour (j’ai d’ailleurs un tag m’attend depuis un moment, promis Naomi je vais le faire !). Sur ce, je vous laisse, passez une bonne journée/soirée/nuit et à la prochaine !

Des Schmoutz !