Une jeune fille perdue dans l’Allemagne nazie – Chronique !

Hey !

Je suis désolée pour le retard de la chronique ! Je sais qu’elle devait paraître hier mais je n’ai pas su m’organiser correctement entre les cours, les révisions pour les exam et le blog, veillez m’excuser ! En tout cas, cette désorganisation ne m’empêche pas de vous faire cet article aujourd’hui, il se trouve qu’on va parler d’un livre très important pour moi, il s’agit de La Voleuse de livres de Markus Zusak ! Je sais, ce livre a déjà été chroniqué 40 000 fois mais je me devais de laisser ma petite trace concernant cette histoire.

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Auteur : Markus Zusak
Edition : Pocket
Année de parution : 2007
Nombre de pages : 632
Public : Adolescent, adulte

Résumé :

« Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité. Liesel Meminger y est parvenue. Trois fois cette fillette a croisé la Mort et trois fois la Mort s’est arrêtée. Est – ce son destin d’orpheline dans l’Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ou bien sa force extraordinaire face aux événements ? A moins que ce ne soit son secret… Celui qui l’a aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres… »

Qu’en ai-je pensé ?

J’ai lu ce livre en lecture semi-commune avec Camille (aka Camithebeetle) et Naomi (aka Récolteuse de mots) et même si elle n’était pas très conventionnelle, je tenais à vous dire les filles que j’étais ravie d’avoir partager ce petit moment avec vous et j’espère qu’on aura l’occasion de réitéré l’expérience !
Vous devez sûrement le savoir mais je vais le rappeler pour les quelques uns qui découvrirait peut être le roman en passant par là, c’est un roman sur fond historique qui prend place pendant la Seconde Guerre mondiale dans l’Allemagne nazi. C’est une période de l’histoire qui me fascine beaucoup, il fut donc assez facile pour moi de m’immerger dans cette histoire.
Cette immersion a d’ailleurs été facilité par la beauté des phrases et des mots de l’auteur qui nous transportent et nous projettent directement au coeur de Molching, cette petite banlieue de Munich, dans la rue Himmel, la rue du Ciel. Les descriptions étaient tellement bien menées et amenées au lecteur que j’avais l’impression de me promener dans la cité au côté de Liesel, je voyais les maisons, les rues et même le canal se former dans ma tête, comme si j’avais déjà visité cet endroit. J’avais vraiment l’impression d’être spectatrice des différentes scènes de vie, comme si je voyais les personnages évoluer directement devant moi.
D’ailleurs, les personnages, parlons-en ! Je les ai trouvé extrêmement attachant, tous des caractères différents, allant de la douceur à la poigne de fer tout en passant pas l’impassibilité. Tous différents et pourtant tous indispensables au déroulement de l’histoire, j’ai vraiment trouvé ça magique.
Je souhaiterais commencé par Hans Hubermann, le père nourricier de l’héroïne. Il incarne une figure paternelle tellement forte et tellement puissante, l’image du père bienveillant et entièrement dévoué aux autre et au bien être de sa famille. Il incarne également la figure de l’allemand résistant à une lutte et une idéologie qui ne sont pas les siens et qui lui sont imposés. Ce point m’a d’ailleurs spécialement touchée puisque je viens d’Alsace et que les « malgré-nous » et cette idée de lutte imposée a beaucoup marqué cette région et son histoire. Je souhaitais ajouter à propos de ce personnage que c’est Geoffrey Rush qui tient le rôle dans l’adaptation cinématographe, on est alors obligé de l’aimer.
Je vous parlais du dévouement d’Hans Hubermann envers les autre et le meilleur exemple est sans doute l’aide qu’il apporte à Max, juif en fuite venu se réfugier chez la famille Hubermann. Max est un personnage tellement sensible et poétique. Rien que les descriptions le concernant le rendait léger et doux, comme une caresse ou un lueur de douceur dans ce monde hostile. Il est plein de bonne volonté et de bons sentiments, j’en serais presque tombée amoureuse.
En parlons de bons sentiments, il est temps d’aborder le sujet Rudy Steiner, le Jesse Owens de la rue Himmel. Ce petit garçon a fait passé mon coeur par 1000 émotions pour au final le brisé en 1000 morceaux. Son amitié, son soutien et même son amour pour Liesel, voilà ce qui m’a conquise. Une jolie histoire entre deux jeunes gens qui auraient du avoir une belle fin mais dont le happy ending s’est envolé dans un nuage de fumée et de poussière.
Enfin, parlons de Liesel Meminger, l’héroïne. Jeune fille confiée à la famille Hubermann puisque sa mère est recherchée et perdant son frère lors du trajet jusqu’à sa famille d’accueil, cette jeune acquiert un force d’esprit incroyable. Elle est plus forte et vaillante que n’importe qui et se bat pour ce qu’elle aime. Elle se bat donc contre ses propres démons en cauchemar et contre les mots dans les livres avec l’aide de son père nourricier. Elle en devient une amoureuse des livres et de l’écriture et en fait même un point d’attache dans les moments difficiles. Elle n’en reste pas moins sensible et touchante, elle se bat pour ceux qu’elle aime, pour essayer d’évoluer dans ce monde barbare et face à une haine qu’elle ne comprend pas. C’est une battante, une véritable héroïne, vraie et juste, de quoi redonner espoir dans les moments sombres.
Je souhaiterais terminé par la narratrice, ce personnage n’est autre que la Mort elle-même, elle est à la fois mystérieuse et transparente dans son récit des événements. Elle se contente d’observer le monde en ces temps difficiles et glaner les âmes qui tombent les unes après les autres. Elle ne porte aucun jugement, sur aucun des personnages, elle nous accompagne dans la lecture comme une véritable amie et sa douceur et sa sympathie feraient presque passer les humains pour des monstres. Ses discours laissent même penser qu’il serait bien plus doux et tendre de la rejoindre que de rester ici.

En bref, ce livre pour moi c’est …

Un énorme coup de foudre qui a réduit mon coeur à néant. Je suis passée par tant d’émotions différentes au cours de ma lecture et tant de fois je suis passée du courir aux larmes sans une minute de répit.
J’ai eu plaisir à découvrir une Allemagne forte et résistante au régime nazi, ce qui m’a beaucoup touchée du fait de ma région natale et de son histoire.
Ce qui m’a rendu le plus dingue avec ce livre, c’est que la narratrice nous spoil à elle-seule les évènements mais que n’enlève rien au fait qu’on fini en miettes quand ces derniers surviennent.
Quand bien même mon petit coeur a fini tout cassé, je ne pourrais pas ne pas chérir cette histoire. Merci à toi Liesel et à ton créateur pour ce beau périple.

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« Reste que je les envie sur un point. Les humains ont au moins l’intelligence de mourir. »

Cette chronique touche à sa fin, je suis désolée pour sa longueur mais il faut croire que j’avais plus à dire sur cette histoire que je ne l’aurais cru. Je voulais remercier encore une fois Camille et Naomi pour les chouettes moments partagées au courant de cette lecture et j’espère de tout coeur qu’on en refera une ensemble. J’espère que cette chronique t’auras plu cher lecteur, n’hésite pas à me partager ton avis sur le livre, la chronique ou même le temps qu’il fait chez toi si l’envie t’en prends ! Sur ce,je te laisse, passe une bonne journée/soirée/nuit et à la prochaine !

Des Schmoutz ! 


9 réflexions sur “Une jeune fille perdue dans l’Allemagne nazie – Chronique !

  1. Ta chronique est très belle, vraiment ! J’aime beaucoup les petits points que tu apportes par ta localisation, ça rend la chronique encore plus personnelle et lui donne une dimension différente. Tu me rappelles que la littérature peut aussi nous toucher par l’endroit où on se trouve, par l’histoire de notre pays/région/etc. (bon ok c’est vrai que j’ai pas lu des livres se plaçant dans le Limousin, et comme je chéris pas spécialement ce coin là je l’aurais jamais remarqué doooonc tu me fais découvrir un aspect de littérature vois-tu ! )
    En tout cas tu as trouvé des mots très juste, Max peut tellement nous faire tomber amoureuses de lui ( si Ada passe par là et lis ta chronique, elle approuvera très fort je pense hihi ), et pour Rudy, oui, c’est tellement  » le sujet Rudy Steiner « , l’épithète (j’espère que je me trompe pas de classe grammaticale olala 8.8 ) est vraiment bien trouvé et pertinent !
    Ta chronique est vraiment touchante et ce fut un plaisir à lire. Encore merci d’avoir accepté de faire ce périple à trois, et j’espère que notre histoire à nous deux pour rester dans celle avec un grand H ne va pas être déchirée comme la relation Alsace/Limousin… Je pars loin ? Ok, on arrête avec la métaphore filée de la guerre, le français me monte à la tête, mais quel commentaire je te sors olala c’est fatiguant. xD ( c’est pas ma faute t’as parlé des malgré-nous donc voilà… )

    Bref bref bref, je te soulève mon chapeau MS, ta chronique était très belle !

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    1. Ton commentaire me touche vraiment énormément, je pensais pas avoir autant dégager en l’écrivant mais c’est vrai que j’ai mis beaucoup de mon âme dans cette chronique et le fait que ça se ressente me fait vraiment très plaisir !
      Notre histoire à nous va même aller au delà de celle avec un grand H, elle va table rase du passé, je n’en doute pas le moins du monde !
      Merci encore pour ton si gentil commentaire qui m’a mis énormément de baume au coeur (comme à chaque fois que tu laisse ta petite trace ici, c’est toujours un réconfort) ♥︎

      Ps : oui je t’ai spamé de commentaire je suis désoléééééée mais j’essaie de rattraper mon retard des dernières semaines, oupsi, j’espère que tu ne m’en voudras pas !

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      1. A partir du moment où tu t’investis dans un article, ça se ressent. c: En tant que lectrice ça me fait très plaisir de pouvoir ressentir ce que tu mets dans tes articles !
        Moh je me sens toute chose, c’es tout beau tout touchant. ♥︎
        Je continuerais de laisser ma trace de-ci de-là pour te réconforter, ne t’en fais pas. ♥︎
        PS : Je ne t’en veux absolument pas, c’est bien un plaisir au contraire de te voir à fond les ballons ici. ♥︎

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    1. (45 ans plus tard, je débarque bonjouuuur) La chance pour la météo, ici il fait d’un moche pas possible ça fout les nerfs (mais bon ils ont mis les déco de Noël en place du coup ça rattrape un peu)

      Je suis contente que mon avis te donne envie ! J’ai hâte de voir ce tu en penses (et de voir si tu vas finir dans la team coeur brisé aussi, ou si t’es plus forte moralement que moi ahah)

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      1. (je vais faire comme si je n’avais rien vuuu)
        Ah non mais du coup ça y est, il fait moche chez moi aussi xD

        J’ai failli le lire pour le challenge de la Coupe des 4 maisons dernièrement, mais finalement je préfère le garder pour un moment où je pourrais en profiter pleinement ♥ (c’est à dire à ma retraite à ce rythme là)

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